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Dreams Factory

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  • C'est parce que mes doigts courent tout seuls sur le clavier que j'avais besoin d'un support... Et puis, j'ai des choses à dire... Enfin je crois... alors je fais comme tout le monde, pour prouver que je suis différente.
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6 juin 2009

Interlude 32.

Interlude 32.. Les Mn'M's ont-ils tous le même goût?

"J'en ai rien à faire"
"C'est quoi en fait?"
"Et toi, t'en pense quoi?"
"Je comprend pas à quoi ça sert..."
"sûrement..."


Union Européenne= Désintérêt général.

Bleu: Majorité présidentielle, libéraux, pour une Europe de capitalistes sans frontières. Abolir les services publiques à la française est leur but.
Mot clé: Sans frontières.

Ou extrême droite, euro-septisme, à éviter!

Rouge: Opposition souvent gratuite. Cette année ils sont unis (ou presque, y'en a quand même trois). Une Europe qui ressemble aux européens, unie socialement.
Mot clé: Unie socialement.

Ou extrême gauche, une europe communiste, comme tout extrême, à éviter.


Orange
: Pas de programme, une couleur, une idée (ne pas avoir d'opinion) et des balbutiements. Mais une alternative néanmoins.
Mot clé: Une alternative.

Vert: Écologistes sans merci, partit régressiste idyllique. Une nécessité à présent, ils méritent d'être prit en compte et présent à Copenhague.
Mot clé: Une nécessité.

Brun (Violet): Partit antique gaulliste. Une France à l'image du débarquement avec un fort pouvoir présidentiel. Genre de droite de fer, un peu flou...
Mot clé: Antique

Jaune: Inexistant à ce jour, le parti du soleil peut être? Celui des personnes qui votent intelligemment et non pas pour leur intérêt, LE partit dont on aurait besoin.
Mot clé: Inexistant.

Le 9 juin, quel taux d'abstention sur une élection plus qu'importante et dont tout le monde se fiche? Verrons nous les euro-septique à la tête de l'Europe, comble de l'ironie? L'avenir vous parait-il si futile? Vous DEVEZ votez pour pour ceux qui VOUS ressemble, pour une idée. Et si vous ne savez pas pour qui votez, votez blanc, mais ne vous abstenez pas.

Moi qui ne peux pas voter cette année, vous en supplie...

 Ps: Comme l'a si gentiment fait remarquer Rafaël, j'ai mis 9 au lieu de 7, faute d'inatention ou de frappe, en tout cas c'est bien évidement aujourd'hui, 7 juin que vous votez =)

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3 juin 2009

Chapitre 39.

Chapitre 39. Des illusions Désillusion.

Je ne comprend pas pourquoi ça a temps de mal à passer chez moi. Je vois bien que je ne suis pas la seule à être déçue, C. me disait qu'elle aussi il n'y avait pas si longtemps. Alors pourquoi moi, j'en pleure des heures durant, de voir mes convictions brisées à terre en morceaux de cristal pur.

Je suis naïve, jeune et idiote, ma bêtise n'a pas de limites mais j'ai le courage de le reconnaitre et de vouloir m'améliorer et non pas continuer dans la voie de la stupidité. J'apprends comment le monde va et j'essaie de savoir comment le faire tourner un peu plus rond. Je ne suis pas superman, mais je ne veux pas être le méchant dans l'histoire de l'humanité.

Je ne comprend pas pourquoi moi je suis comme ça, es-ce que tout le monde pleure de rage, puis pleure parce qu'on ne sait plus quoi faire d'autre face à ses idées brisées? Je ne sais pas et c'est une question rhétorique, je ne veux pas savoir. Le fait est que ce n'est jamais agréable de se prendre toute cette haine dont on ne sait pas quoi faire, de voir que des personnes avec qui on s'entendaient bien ne vous adresserons peut être plus jamais la parole. Et que vous ne pouvez rien y faire, parce que pour les faire revenir, il faudrait que vous changiez du tout au tout. J'avais des convictions sur la nature humaine...

J'avais des rêves concernant l'avenir, ils étaient teintés de naïveté, je m'en rend compte. J'ai crus que le fascisme et le communisme, la dictature et l'horreur étaient derrière nous, comme Fukuyama, j'ai crus que la démocratie triompherait face à l'oppression des peuples. Mais rien n'est gagné, la bêtise est devant nous et si j'en crois beaucoup de monde, elle restera devant nous sans qu'on ne puisse jamais s'en défaire. Es-ce mal d'espérer? Es-ce naïf que de croire que l'humain est fondamentalement bon?

Pourquoi à 18 ans vous n'y croyiez déjà plus? Je ne sais pas si je serais prise dans cette école, plus les jours passent et plus j'en doute, mais une chose est sûre, c'est ce métier que je veux faire parce que toute cette haine, cette haine qui a pris des millier de gens il y a cinquante ans peut revenir encore aujourd'hui, demain et après demain, inlassablement et infatigable. Et je veux être en première ligne pour la combattre même si la bêtise est bien la preuve de l'infini sur terre. Je n'aime pas les utopistes, parce qu'ils sont utopistes justement et que j'ai bien vu avec les miennes, que les utopies devaient restées à l'état de romans et de fantaisies et jamais mises en pratique dans le monde réel. J'ai le droit de détester les utopistes parce que j'en suis une.

Pour autant, je ne comprend pas les pessimistes, pourquoi le monde paraît aux adolescents si triste et sombre alors qu'ils n'en ont pas vu un millième que dis-je une centième de millième et moins encore. Mais vous avez l'impression d'avoir tout vu et de tout savoir, à vous entendre, vous avez construit le Taj Mahal parce que vous l'avez vu en photo. Le monde ne vous ait pas dû, la vie ne vous dois rien et elle ne vous donnera rien contre le jour passé. Pour la plupart, nous ne savons même pas encore ce que c'est que vivre par soi-même et nous croyons avoir souffert plus que les autres. Aurais-je au moins l'audace de reconnaitre que c'est faux, que d'autres souffrent plus que moi?

Devant la même situations, des réactions si différentes. Qui n'a jamais été victimes de médisances, de méchancetés dites dans son dos? Qu'il ou elle lève la main. Que lève ensuite la main ceux qui n'en ont pas souffert horriblement, ceux que ça n'a pas blessé même si finalement, ça les a aidés à avancer. Lever la main. Et je sais que personne ne lèvera la main parce que la souffrance est commune à tous, qu'on a tous des raisons d'être en colère les uns contre les autres et pourtant, il y en a qui choisissent la voie de l'amour, de la paix et de l'avenir.

Avez vous peur de croire un peu en l'humanité? Avez vous tellement peur d'être déçus que finalement, vous préférez imaginez le pire? Mais ne connaissez vous pas la loi de Murphy? "Imagine le pire et c'est le pire encore qui adviendra". Alors finalement, pour que le final soit correct, il faut que nous imaginions un "pire" qui serait tout a fait convenable. Je crois que l'espoir et la volonté des humains sont capables d'influencer beaucoup de choses. Aussi scientifique que l'humain soit aujourd'hui, certains miracles de Lourdes restent inexpliqués et ça, si ce n'est pas la preuve d'un Dieu, alors c'est la preuve de l'espoir.

Je ne crois pas en dieu, je crois à Demain.

Pour moi, vivre ce n'est pas commencer à mourir, vivre c'est découvrir le monde dans ses bons et mauvais côtés. Et s'il faut que je sois encore désillusionnée et bien soit, je le serais, mais je ne perdrais pas espoir parce que ça vous ferait trop plaisir.

le_mouton_
"Ça c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans."
Antione de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.

 

2 juin 2009

Chapitre 38.

Chapitre 38. Memento Mori

Il reste 16 jours avant le début des épreuves écrites du bac, je n'ai rien révisé... Sombre illumination culpabilisante mais le pire est à venir, je n'ai AUCUNE envie de réviser.
J'observe mes deux classeurs rempli de thèses économique, d'explication géographique et de dates historiques comme s'ils n'étaient que de la poussière sur mon chemin alors qu'ils représentent probablement un tournant de ma vie.

Et chaque jours qui se lève bleu enterre un peu plus ma motivation déjà réduite à l'état insignifiant de RIEN. En plus je connais l'inutilité de la démarche puisque dernièrement, voulant savoir ce qu'il me restait de ces fiches de français apprises par cœur, j'ai vraiment essayer de me souvenir de mon cour sur lequel j'avais été interrogée. Sans succès. Il faut croire que "Harmonie du soir" de Baudelaire à été remplacé par des choses plus intéressantes et importantes.

Et puis finalement, cette matière dont on ne doit pas prononcer le nom et qui est coefficient 7 pour moi, à quoi va t-elle me servir l'année prochaine? Et que l'on invoque pas la culture G au non de laquelle, on apprend déjà un tas de choses inutiles. J'aime la culture, bien sûr. Et puis nous savon tout que le bac est une invention des universitaires pour nous faire croire que quelque chose nous attend dans le monde réel.

Blagues à part, été, bel été, tu ouvres enfin tes portes et que vois-je! Placé devant toi tel une grille au barreaux épais et aux piques acérés, le bac nous gâche la vue, son incertitude quant à savoir si ce sera majeur géographie cette année ou histoire comme à Pondicherry. Et puis le bac c'est un choix stratégique, savoir sur quoi on va faire l'impasse, prendre des risques stupides pour finir par ne pas dormir la veille.

Mais bon, point positif dans tout ça? Le 21 juin! Cette date me rend nostalgique et je n'ose pas vous faire la promesse de bien me tenir mais ce sera toujorus mieux que l'année précédente, n'es-ce pas! En tout cas, les premières l'ont dans le fion les pauvres! Je leur souhaite mauvaise chance pour leur bac de français, non parce qu'on va pas en plus soutenir les premières dans leurs épreuves de français! Si? Vous êtes trop bons! Ils le méritent pas les pauvres petits!

Et puis j'ai de la chance d'avoir choisis la voie ES, je pense aux S qui vont trimer cette année, bonne chance les gars et les nanas XD. Puis y'a les L qui ont l'espoir d'avoir leur bac pour ne pas terminer dans le carton, le fameux carton fabriqué par les S et vendus par les ES! Bien sûr c'est une blague, je vous souhaite aussi bonne chance, surtout pour la phiilo, coeff 8 sur une matière aléatoire, ça fait mâl...

Franchement, vivement le 26 juin... Jouin, comme dirait Céline, est un mois dont il faut profiter à fond...

Ps: Ma soeur...14 ans, me demande ou sont les capotes, que dois-je lui répondre? VDM
Pour ceux qui auraient eut peur, ne vous inquietez pas, c'était pour"illustrer" son dossier d'SVT sur la contraception. Dieu nous garde.

1 juin 2009

Interlude 31.

Interlude 31. Daniel -Bat for Lashes

"N'importe quoi peut être une œuvre d'art, pour moi c'est quelque chose qui te donne une émotion profonde..."

Il y a des chanson qui me donne l'impression de n'être rien... Celle-ci notamment.
Et parce que bien souvent, avoir la traduction de la chanson ne suffit pas, j'en ai fais une littéraire...

Daniel when I first saw you
I knew that you had a flame in your heart
And under our blue skies
Marble movie skies
I found a home in your eyes
We'll never be apart

And when the fires came
The smell of cinders and rain
Perfumed almost everything
We laughed and laughed and laughed

And in the golden blue
Crying took me to the darkest place
And you have set fire to my heart

When I run in the dark, Daniel
To a place that's vast, Daniel
Under a sheet of rain in my heart
Daniel, I dream of home

But in a goodbye bed
With my arms around your neck
Into our love the tears crept
Just catch in the eye of the storm

And as my heart ran round
My dreams pulled me from the ground
Forever to search for the flame
For home again, for home again

When I run in the dark, Daniel
To a place that's vast, Daniel
Under a sheet of rain in my heart
Daniel, I dream of home

When I run in the dark, Daniel
To a place that's vast, Daniel
Under a sheet of rain in my heart
Daniel, I dream of home


Bat For Lashes : "Daniel" (Vidéo Première)

"Daniel, quand je t'ai vu pour la première fois, j'ai tout de suite su que tu avais une flamme dans le cœur et sous nos ciels bleus, nos ciels comme dans les films, j'ai trouvé un refuge. J'ai pensé que nous ne serions jamais séparés...
Et même quand les feux sont venus, que l'odeur de la cendre et de la pluie à quasiment tout recouvert, nous avons rit, rit, rit... Et en regardant ce ciel bleu-doré, pleurer me ramène dans l'endroit le plus sombre ou tu as mis feu à mon cœur.

Quand je cours dans le noir, Daniel, vers cet endroit si vaste, Daniel avec cette pluie diluvienne qui tombe dans mon cœur, Daniel, je rêve de rentrer à la maison.

Mais dans ce lit d'au-revoir, avec mes bras autour de ton cou, nos larmes coulaient dans notre amour. Nous avons juste été pris dans l'œil de la foudre. Et tandis que mon cœur cour partout, mes rêves me tirent de part terre ou je gisais et me pousse à chercher cette flamme pour toujours... Ce refuge encore, ce refuge encore...

Quand je cours dans le noir, Daniel, vers cet endroit si vaste, Daniel avec cette pluie diluvienne qui tombe dans mon cœur, Daniel, je rêve de rentrer à la maison."

30 mai 2009

Interlude 30.

Interlude 30. The fractured Prince

He is, and he is not. Of course he is scared, who wouldn't be? I would be, if I were a boy.
What did they expect from love? From life? What is a girl for a boy?

Yesterday, she says to him "I want you". And guess what? He want her too. The problem? He is virgin, she isn't. Crap!
During all the night, because he couldn't sleep, he thought of how he would manage to sleep whit her... No, no, no, first, he had to know what to wear and because he was curious, he started wondering what she would wear. He would enjoy if she could wear black underwear, not too sexy, maybe with lace? Or she could wear colourful ones, it would be less... Ceremonial? Yeah but, it would be their "first time" and he really wanted it to be as perfect as possible. For the first time in his life, he beg god to teach him rapidly how to make a girl scream from pleasure. He was atheist but this night, he could be compared to the most fervent of every catholic and he was prying silently "Oh fucking god, please, explain me what to do! If you exist, please help me and I swear I never cheat on her... Not that I have any intention on that but... I could even promise to marry her... Yeah, I would do that if you, please, can make me the best lover in the earth!"
Thanks, nobody could heard him.
Once again, he rose from his bed and went to his bag, looking for the condoms he had put in. Once again, he stared at it with a face between utter disgust and greatest curiosity ever. Okay, let it be clear, he has masturbated, quiet a few time in his life, like every boy in this world who was about to reach eighteen. Speaking of that, why did his girl, or better, how did his girlfriend finds out that making love was a good present to offer him for his birthday? Fuck! It was only a stressful responsibility which had led him insomniac! For the one hundredth time at least this night, he buried his head on his hand and moaned.
But to come back to masturbation, which was the main subject, he wasn't completely unaware of sex and thing like that. Sure he had watch a few pornographic movies but all he remembered was the girl, screaming "Yes fuck me deeper" and he sincerely doubt that his girl friend would said so. He hoped she won't!
His ex's had always said he was a good kisser and all his teachers agreed saying he learned fast. He was indeed, pretty skilled in a lot of thing. But we speak about thing that could be learn in a book, as if love could be.
Again he watched the condom and sighed. And what if the "thing" didn't woke up? Oh goodness! He would be ashamed until this end of his life! He wanted to laugh at himself, wasn't he ridicule? In fact he has a beautiful girlfriend that loved him as much as he loved her, she was kind, patient and with a huge sense of humour. No doubt that she would relax him by saying something funny. She was the kind of girl who doesn't really mind, she would only smile and everything would be okay. Dear, he loved her so much and he didn't want to fuck up everything.
He went back to his bed and started staring at the ceiling, it was four o'clock in the morning and he was unable to sleep! fuck, fuck, fuck! He groaned and tied to think at something else. And what if he get over excited and come to early? Before she could even be pleasured? What if she decided she didn't want him any more? No, she loved him, right? But still...
He remembered all the time they and turn on each other, playing this adult game of discovering how is made the opposite body. Touch her, let her touch him, kiss her everywhere, hear her laugh when he found a sensitive spot. After all, isn't it was just a little thing, to go just a little further?
And to think that he has spend hour speaking about sex with his friends, most of them had been already getting laid. They seemed so self-assured? Was him the only one to wonder that kind of thing?
Did she was worried too? He wanted to call her but he wouldn't do it, he was a man!
He slapped his hand on his forehead and smiled, he was just so tired! Observing the celling, he started to make different scenarios, a lot when he was a great lover, and other when nothing get the right way... And then, when his brain was too exhausted to think right, came her image, her smile as she said "I want you"... And everything was okay.

Je ne pense pas que seules les filles aient des angoisses là dessus XD.

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24 mai 2009

Chapitre 37.

Chapitre 37. A call to every Humans being.

Princesse sur le ponton, près du lac, cherche prince, perdu dans l'immensité des eaux qu'elle contemple.

Je me suis toujours demandée, sur six milliard d'êtres humains, quelle était la probabilité que l'on tombe sur le bon? Or visiblement, ça arrive... L'amour ce n'est donc pas un jeu de loterie mais bien une expérience chimique réalisée dans des conditions culturelles bien définies.

La première chose, il me semble, pour réaliser cette expérience, c'est le langage, il faut que les deux humains en question soient capable de parler le même langage. Par langage, j'entends la langue mais aussi la résonance des sentiments et la facilité à traduire le langage corporel.
"Mais tu comprend pas Cécile!", "non, je ne comprend pas, je ne suis jamais tombée amoureuse d'une fille"

La seconde, c'est l'histoire, qui définit notre appartenance à tel ou tel groupe comme elle détermine notre appartenance à tel ou tel pays ou civilisation. Je suis comme toi parce que je suis passé par le même chemin que toi. Je te comprend parce que moi aussi, ça m'est arrivé, je sais ce que tu ressens, ce que ça fait.
"Tu ne savais pas ou tu allais, mais regarde la femme que tu es devenu" oui, toi aussi, regarde la belle femme que tu es devenue.

Troisième chose, des choses qui nous sont communes, comme l'euro aux européens. Toutes ces petites choses qui sont à toi et à moi, que je t'ai donnés et que tu m'as donnés, ces choses que nous avons en double ou en triple, que nous avons eu ensemble, que nous avons partagés, ces objets concrets que l'on peut toucher et qui nous rappelle l'un à l'autre.
"J'avais peur que tu l'ai jeté", "non, je n'aurais jamais pu"

Quatrième chose, vivre ensemble. Tout comme les français vivent en France, nous vivons ensemble, même lycée, même classe, même village, même région, même pays, même continent, même monde peut être, s'il faut aller jusque là. Je vis avec toi, je t'ai vu grandir, tu m'as vu évoluer, tu m'as accompagné, je t'ai soutenu dans les moments difficiles, j'étais ta voisine, je suis une amie, je connais les endroits que tu connais, tout ça nous rapproche.
"L'Alsace, la plus belle région du monde!", "C'est vrai, c'est beau l'Alsace", "Oh oui!!!!"

Sixième chose, nos différences. Parce qu'elles nous rapproches, elles nous permettent d'avancer aussi, de se confronter l'un à l'autre et de grandir. Nous sommes un ensemble ou chacun est unique et c'est le fait que nous soyons unique qui nous pousse à nous aimer. J'aime cette personne la, et pas une autre. Je l'aime parce qu'elle est belle à mes yeux, pas forcément aux yeux des autres. Cette personne est unique, différente, et je l'aime pour ça.
"Ah non, je préférais avant", "moi je la trouve mieux comme ça"

Et puis après, outre tout ce qui nous constitue, il reste simplement l'attirance inexplicable, pour ces yeux bleus, pour ses longs cheveux roux, pour ses formes parfaites, pour son humour décapent, pour sa grâce, pour sa gentillesse, parce que j'aime être avec elle, lui, que j'aime la toucher, le toucher, et que ça, je ne l'explique pas.

To all Humans being, please, help each other to grow up peacefully...

Des gestes d'humains, envers d'autres humains.
Parce que parfois, ce n'est pas toujours ceux qui serait les mieux placés qui sont là...

21 mai 2009

Interlude 29.

Interlude 29. At the edge of the world.

Looking down and going down, down to the street. The feeling of nothing but you. All of you.
Sinking in the crowed place where I saw nothing, lost in everything.
I hate this place.
I remember the piano, in the open room. It was all white and with no end. It was beautiful.
I stopped there, next to the piano, next to that person, playing piano.

She opened her eyes and blinked twice before she could focus on me. During about three seconds, she was lost, not sure where she was, half in this world, half in the one she came from.
Her beautiful green eyes started to fly to the right and to the left, desperately trying to figure who I was, who was she.
I smiled to reassure her but she seemed to be unable to see me. Slowly, I touched her hair, silky red hair and she startled, opening a bit her mouth and her eyes widen.
" Don't" I whispered as she started to lift her up.
"Where..." She said but stopped when the remaining words didn't came. "Who..." She tried again and I tenderly caressed her cheek.
"Don't be afraid, listen to me calmly... Everything will be okay, right?" I whispered.
She barely nodded but tried to smile. My face remained as cheerful as I could when I let the words drop:
" You're dead"
I was expecting tears, shaking, arguing or whatever the recently dead persons normally do when I announced their death. But nothing like that came. Peacefully, she closed her eyes with a little smile and then answered me with a so low voice.
" That good I'm dead."
A frown appeared in my face, I was always sad when human said so. I don't understand how they manage to make others humans want to died. How they managed to create wars, how they are able to torture each others like they do.
I stay sat, right next to her, listening to her relaxed breath. I didn't know what they will expect from her. If I were them, I would have let her soul free like the others after their wake. I didn't understand why she was so special to them but it wasn't my duty to contest, so I simply watched her sleep until they came to pick her.
I replaced one bangs under her ear and she shifted a bit, opened her eyes again and looked at me. She raised a delicate eyebrow and reach her hand to touch me. I bent down a bit more and let her fingers brush against my cold cheek. She frowned, probably destabilized by the contact with the silky material of my skin. Then she used the same fingers to brush her own face and winded when she feel no warm, no imperfections but the same silky touch.
Again, she locked her eyes with mine and I was just mesmerized by the different shades of green which composed her pupils. Her lips shake a bit before she found the courage to speak and asked:
"What are we?"
I couldn't answer now and she saw it in my eyes. Her hand fall next to her body and then she stared at the ceiling. It wasn't exactly a ceiling, there was no limits in this world and we were actually in the middle of nothing and everything. Things could appear and disappear at any time, just have to ask for.
She seemed to understand it was unlimited because an other frown appear on her beautiful face and she shivered slightly. She quit asking question to me and started to look around only to see nothing but me. I smiled to her and she managed to smile back before closing her eyes and relax. There was nothing to do but wait now...

Piano_by_DRAGOSTEemily

J'avais envie d'écrire en anglais...

19 mai 2009

Chapitre 36.

Chapitre 36. J'ai perdu.

LE JEU

LE JEU consiste à ne pas penser au JEU. Dès lors que vous pensez au JEU, vous avez perdu et vous le dites à voix haute, ainsi, ceux qui jouent avec vous y pensent et perdent aussi. De plus, si vous interprétez sexuellement une phrase anodine, vous perdez aussi, là encore, vous dites que vous avez perdu à voix haute et les autres joueurs vont probablement trouver le sous entendu si ce n'était pas déjà fait. C'est un jeu que vous ne pouvez pas gagner mais seulement ne pas perdre. No Matter What.


"J'ai perdu"

" Putain..."

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Devenez Temoin de Kojoba

Voulez-vous devenir témoin de Kojoba?
C'est moi la chef de guilde, moi, Déesse de l' ambiguïté et des relations complexes de la Pomme.
Notre but est de répandre la bonne nouvelle de la Pomme partout autour de nous.
Actuellement nous sommes entrain de fonder une nouvelle religion mais pour le moment nous n'avons que le statu de steak - pardon, secte.
Amis et ennemis, rejoignez les témoins de Kojoba et rejoignez la secte de la Pomme afin de rendre le monde meilleur.
La Pomme qu'es-ce que c'est?
Tout et n'importe quoi, aproximativement.

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Final word:

Oh please, eat.
EAT.

13 mai 2009

Chapitre 35.

Chapitre 35. Release me.

"No, don't cry, you're not allowed. Why did you weep? You're the adult here so don't cry."

Je vous souhaite de ne jamais entendre la voix de vos parent chevroter, ni de voir de pâles sillons couler le long de leur joues. Je criais intérieurement puisque je n'avais pas le droit de le dire tout haut "No, don't do that, do not cry!"
Oui mon père est opéré, oui il est en vie, je ne sais pas combien de temps il sera paralysé, oui, il est sourd à gauche, oui il a bien supporté les neuf heure trente d'opération et maintenant, changeons de sujet vous voulez?
Non, je ne veux pas de détails, non je ne veux pas savoir, non je ne m'en fiche pas mais je ne veux pas savoir. Non je n'ai rien a dire, oui laisse moi tranquille.
Le pire c'est que le récit de cette opération je vais l'entendre en boucle des milliers de fois dans les mois à venir, j'entendais déjà parler de ce qui allait se passer, maintenant, lorsque mon père aura bombardé de question les médecins, qu'on lui aura bien expliquer dans les détails comment on lui a ouvert de crâne alors il le racontera pendant dix ans. Il se prendra pour De Gaulle puisqu'il aura vaincu les armée de la tumeur, il racontera, les larmes aux yeux comment il a échapper à la mort etc etc...
La vérité c'est que je n'ai jamais douté qu'il s'en sortirait. Tout comme je savais qu'on n'aurait pas besoin de lui sectionner le nerf facial. Le pauvre a néanmoins été tellement triturer que peut être il est mort, nous le saurons dans quelques mois.

Après ce putain de concours Samedi, j'irais le voir, j'en ai aucune envie, j'ia pas envie de voir la vérité en face, ça me fait juste horriblement peur.

"Stop, keep calm, you won't cry, you can't, your body is under your control. all control over your body, you won't cry, you can't... It's beyond you, you've learn how to not cry so you won't, calm down... It's over..."

Je ne peux pas pleurer devant les adultes, plus ils pleure plus je retiens mes larmes, ça me bloque de les voir pleurer. Il y a des choses en moi que je ne veux pas voir, des choses que je ne veux pas voir dans les yeux des autres...

"But it's over now... Everything is okay, you're in control..."

Qu'on en parle pas, qu'on ne me force pas à rester écouter le récit d'une chose qui s'est très bien passé, soit fort Papa, soit un adulte, ne me prouve pas que le monde des grands est aussi incertain que celui des adolescents. Et maman, ne pleure pas, il va bien, il est en vie, je n'en ai jamais douté. Ne me prend pas dans tes bras, je ne veux pas, agis normalement.

"I need it to keep the control over my body, toward my mind. Let me be selfish, let me run away.."

Ne me transmet pas ton stress, de toute façon j'y suis imperméable, ne me force pas à faire semblant d'avoir été inquiète, tu ne comprend pas, c'était impossible que ça se passe autrement, n'en parle pas, passe à autre chose, souris, avance, marche, tais-toi, fais l'adulte merde!

" I need it..."

M'en voudrât-il si je fuis? Oui, oui je sais.

"Let me... Let it will be..."

J'ose même pas me relire...

O.V.E.R.

5 mai 2009

Interlude 28.

Interlude 28.La jupe.

 

A toutes celles qui croient se connaitre... Et aux autres.

A Tox en particulier.

La première fois qu'elle avait vu cette fille, elle avait immédiatement douté de son orientation sexuelle.

 

Eléonore avait tout de la jeune fille bien rangée des beaux quartiers. Fille unique de riches parents qui l'adoraient, sa famille avait un air de scène pastorale. Tout lui réussissait, les cours et toutes les disciplines scolaires, aucune de lui résistait. Pour elle, la musique était un jeu d'enfant, monter à cheval un art maitrisé, danser faisait partie d'elle, chanter était comme une seconde nature.

Ses professeurs admiraient son esprit vif et curieux, ses répliques pertinente et son sérieux autant que sa modestie. Ses très nombreux amis l'admiraient sans jamais pouvoir la jalouser d'une quelconque façon, elle avait un cœur grand comme le monde et une générosité sans faille. Loin d'être naïve, elle aimait faire croire aux autres qu'ils avaient raison même lorsque c'était faux et faisait de doux reproches qui sonnaient comme des compliments.

Ses cheveux châtains légèrement ondulés encadrait son joli visage de porcelaine et ses yeux en amandes à la ligne parfaite pétillaient d'un vert bleu qui devenait gris les jours de pluie. En somme, elle était parfaite.

Adèle de son côté était était plutôt banale et transparente, un souffle d'air frais dans une pièce. Tout en elle était classique, de sa taille à son caractère toujours modéré. Elle ne se mettait que très rarement en colère, la vie passait au dessus d'elle comme un doux rêve et son opinion jamais tranchée se reflétait dans ses devoirs, toujours moyens. Ses cheveux noirs bouclés et assez courts cachaient son visage et elle passait son temps à les remettre à leur place. Sa peau couleur chocolat était peu être sa seule particularité frappante.

 

Les deux jeunes femmes c'étaient vue pour la première fois le jour de la rentrée de seconde, dans cette cour submergée de monde. Elles s'étaient à peine aperçues et n'étaient restée l'une pour l'autre qu'une vague impression, un picotement particulier sur la peau.

 

La première fois que réellement, Adèle avait posé les yeux sur Eléonore, c'était un jour de pluie, elle se trouvait à la vie scolaire, argumentant sur son retard comme à peu près tout les lundis matin. Le surveillant, amusé par son explication la laissait continuer avec un l'air blasé qu'on les gens en ce premier jour de la semaine. Puis elle entra. C'était en mai, il faisait chaud et on assistait peu être à la première pluie orageuse et lorsqu'elle était sortie ce matin, mystérieusement en retard, elle n'avait  pris ni veste ni parapluie.

L'eau dégoulinait sur sa chemise blanche, laissant voir son soutient gorge de dentelle blanche à travers les plis, ses longs cheveux châtains chatouillaient son cou pâle et laissait gouter l'eau entre ses deux seins. Son corps tremblait sous la morsure du froid et elle claquait légèrement des dents, serrant ses lèvres rendues très rouge par l'eau glacée.

Le monde s'écroula pour Adèle, ses convictions, ses fantasmes se retournèrent, son estomac suivit la même voie, toute sa peau fut parcourue d'un frisson et une chaleur méconnue explosa dans son bas ventre. Son cœur s'emballa et courut le cent mètre en moins de dix seconde puis le monde s'arrêta.

« Je suis en retard, désolée! Fit-elle de sa voix chantante.

- Tu n'est pas la seule Eléonore. Tu avais cour avec qui?

Une fois le retard justifié et excusé, les deux jeunes filles sortirent ensemble du bureau.

- Alors, tu as cours ou? Tentât Adèle, décontractée.

- Au premier, et toi? Répondit naturellement l'autre jeune fille.

- Au premier.

Elles se sourirent et montèrent ensemble.

 

La deuxième fois qu'elles se virent, c'était en cour d'EPS qu'elles partageaient. Adèle détestait se déshabiller et faisait toujours cela le plus vite possible, retirant ses vêtement comme s'ils la brulaient pour enfiler son sur-vêtement plus vite que la lumière. Ensuite elle s'assit sur le banc et jeta un coup d'œil furtif sur sa droite, ou Eléonore se changeait beaucoup plus lentement, exposant sa taille fine et sa poitrine enveloppée dans de la dentelle noire à ses yeux. Une fois de plus, le sang afflua aux joues d'Adèle et cette même chaleur explosa en elle. Soudain, Eléonore croisa le regard de l'adolescente sur elle et la jeune fille ne détourna pas le regard, au contraire, elle plongeât son regard dans le sien pour s'y bruler les pupilles. Si elle ne savait pas encore ce qui se passait en elle, ou si elle refusait d'y mettre des mots, ses yeux le crièrent à sa place. Tout le désir qu'Adèle portait à Eléonore passât en un instant et vint tâcher la pureté de l'autre.

Soudain, l'adolescente se rendit compte de ce qu'elle faisait et détourna les yeux. Elle s'aperçut alors qu'elles étaient seules dans le vestiaire.

A la grande surprise de la jeune fille noire, sa camarade vint s'assoir à côté d'elle et lui demandât gentiment:

«  Comment tu t'appelles? »

 

Le jeu commençât à leur troisième rencontre. Elles avaient toutes les deux été invitées à la même fête d'anniversaire. C'était deux mois avant les vacances. Elles avaient bien sûr un peu discuter au détour d'un couloir ou dans un vestiaire vide, mais les mots manquaient toujours à Adèle et une peur sans nom la saisissait sur ce qui se passait dans son cœur et plus encore, dans son ventre à chaque fois qu'elle pensait à Eléonore.

La musique était lourde, aussi lourd que les regards d'Adèle vers Eléonore. Cette dernière était magnifique dans sa jupe rouge à volant et son débardeur blanc. Beaucoup de garçons lui tournaient autour, l'invitaient à danser et elle leur souriait toujours en acceptant. Adèle se demandait si c'était elle ou si la jeune fille la regardait aussi de temps en temps, lorsqu'elle dansait ou lorsqu'elle buvait son verre de punch.

Quelques heures plus tard, tout le monde riait joyeusement, sauf deux jeunes filles dans la salle de bain, penchée au dessus d'une clope qu'elles allumaient. Eléonore tenait le briquet pour allumer le join d'Adèle. Elle ne comprenait pas pourquoi elle l'avait suivit lorsque celle-ci lui avait proposée, ni pourquoi elle était tant intrigué par cette fille si banale. Qu'es-ce qu'elle avait de plus que les autres qui retienne son attention. La jeune fille leva les yeux vers son amie à la peau brune et tomba dans son regard presque entièrement noir et en eut le souffle coupé. Comme cette fois dans les vestiaire, le regard anthracite l'avalait et elle se laissait tomber dedans avec un plaisir qu'elle ne comprenait pas. Ses joues rosirent immédiatement et elle mordilla sa lèvre inférieur, légèrement gênée.

Adèle sourit, découvrant des dents d'une blancheur immaculée et porta la cigarette à ses lèvres pour en aspirer une bouffée sous le regard fasciné d'Eléonore qui tendit la main.

«  Tu veux essayer? » Demandât Adèle, surprise.

Pour toute réponse, la jeune fille attrapa la cigarette qu'on lui tendait et la porta à ses lèvres. Elle avait déjà fumer des cigarettes sous la pression de ses amies mais ce qu'elle faisait aujourd'hui, elle le faisait pour plaire, pour séduire et en âme et conscience.

Elle se sentie bien, flottante dans une douce réalité ou l'alcool et le join mêlé rendait tout possible. Les yeux noirs d'Adèle semblaient l'appeler et elle se sentait répondre.

Adèle avait déjà embrassé des garçons, certains très mignons, mais ils étaient tous laids et informes comparé à Eléonore. Elle aussi planait dans une autre dimension ou la musique résonnait en sourdine derrière elle, mais il n'y avait que cette femme.

De son côté, l'adolescente ne savait plus trop ou elle en était et sourit à sa partenaire avant de faire un pas en avant. Elle avait envie d'être embrassée par cette fille, maintenant, tout de suite avant que la réalité ne retombe sur ses épaules.

Adèle passât sa main autour de la taille de l'autre adolescente et la plaqua contre elle avant de se pencher doucement vers les lèvres rougie d'Eléonore.

C'était un baiser doux, chaud et chaste, juste une pression de lèvres contre lèvres. Puis elle se séparèrent, s'observèrent une seconde avant de finalement, revenir l'une vers l'autre. Ce n'était pas assez. Jamais avant cela, Eléonore n'avait embrassé « à la française », ça la répugnait mais en cet instant, cela semblait naturel. Ce n'était pas mouillé comme elle l'avait imaginé, juste humide et chaud. L'autre jeune femme attrapa ses lèvres entre les siennes puis les laissa avant de revenir les englober. Les lèvres d'Eléonore s'entrouvrirent d'elles-même pour l'accueillir et son cœur se mit à battre fort contre sa poitrine.

Après cela, elles se regardèrent et se sourirent.

«  C'est notre secret... »

 

Même lorsque la réalité vint les reprendre, ce baiser restât un bon souvenir, mais chacune regrettait d'avoir été guidée par un stupéfiant et elles savaient que c'était leur premier et dernier baiser. Du moins, elles en étaient persuadées.

 

Elles se croisèrent dans un couloir désert le dernier jour de cour. Elles s'arrêtèrent l'une en face de l'autre et sans qu'elles n'aient rien à se dire, sans avoir même vérifié que personne ne les verraient, elles s'embrassèrent à nouveau. Ce baiser là fut peut être plus maladroit sur le début, du moins, il leur apparut ainsi. Mais très vite, il devint plus assuré, plus sensuel, plus passionné. Aucune d'entre elles ne comprenaient pourquoi elles avaient un tel besoin de se toucher alors que finalement, elles ne se connaissaient pas tant, mais elle en avait besoin.

Après cela, elles marchèrent dans le couloir sombre, leurs doigts entremêlés et ne se lâchèrent qu'au dernier moment.

« Dis moi ou tu habites... »

 

La rentrée suivante, elles traversèrent ensemble la cour bondée de monde avec le vague souvenir d'un picotement. Leurs mains se frôlaient et leurs sourires ne disparaissaient pas alors qu'elles regardaient dans quelles classes elles étaient. C'est avec surprise qu'elles se retrouvèrent dans la même mais d'un accord tacite, décidèrent de jouer le jeu de l'amour secret, elles ne se sentaient pas prêtes à avouer au monde entier qu'elles s'aiment. Au cour des deux mois de vacances, elles avaient appris à se connaitre sans jamais réussir à savoir d'où leur venait ce besoin irrépressible d'être ensemble, mais elles avaient finit par l'accepter.

Chaque fois qu'elles en avaient l'occasion, elle se retrouvaient seules dans un coin sombre de couloir désert et se touchaient, s'embrassaient. Ce jour là, Eléonore avait une envie sourde qui brulait au fond d'elle alors que la femme qu'elle aimait lui caressait doucement la poitrine en l'embrassant dans le cou. Elle glissa une main sous le tee-shirt d'Adèle et se pencha pour l'embrasser. La jeune femme laissa échapper un petit soupir de plaisir lorsque les lèvre douce et pleine d'Eléonore vinrent se poser sur son cou, la faisant frissonner. L'adolescente remonta en léchant le cou de son amoureuse jusqu'à l'oreille pour susurrer:

« Adèle, j'ai envie de toi. »

 

C'est la chambre au lourdes tentures rouge d'Eléonore qui les accueillit ce jour la. Les murs blancs étaient devenus roses par le soleil filtrant à travers les lourds tissus. Adèle était rentrée à la suite de sa petite amie qui lui maintenait les yeux cachés. Puis Eléonore s'allongeât sur le lit et autorisa Adèle à ouvrir les yeux. Sur le lit, l'adolescente en sous vêtement de dentelle noire l'attendait. La femme chocolat sourit et retira ses chaussures sous le regard attendrit de la femme qui l'attendait. Elle se déshabilla de manière naturelle, mais il suffisait qu'elle dévoile son cors pour qu'Eléonore perde ses nerfs, son cors bouillonnait.

C'était leur première fois à toutes les deux, elles ne savaient ni l'une ni l'autre comment cela se passait entre deux femmes, pas plus qu'avec un homme, mais elle savait comment cela se passait entre deux humains qui s'aiment et c'était suffisant.

Adèle vint rejoindre son âme cœur à quatre pattes et la jeune fille s'allongeât lascivement sur le lit. Doucement, l'adolescente brune lui caressa les seins en lui souriant, laissant leurs regards fondre l'un dans l'autre puis avec beaucoup de douceur, Eléonore mit sa main derrière la nuque de son amoureuse et l'attira à elle. Leurs lèvres se scellèrent un instant puis Eléonore entrouvrit les siennes et leurs langues se caressèrent doucement tandis qu'Adèle s'allongeait sur sa partenaire délicatement. La jeune fille châtain caressa le dos de sa compagne puis ses fesses et lorsqu'elle remonta, dégrafa l'étoffer restante. De son côté, Adèle fit de même, obligeant Eléonore à se cambrer, laissant leurs deux corps se rencontrer. Les caresses étaient douces et chaudes, assurées malgré le manque d'expérience, elles glissaient sur la peau de l'une et l'autre avec avec lenteur. Adèle descendit le long de la cuisse de sa petite amie et remonta à l'intérieur, faisant frissonner l'autre adolescente qui ouvrit doucement les jambes. Leurs baisers coulaient et peu à peu, la pièce s'emplit de soupirs et de gémissement sourds coupés par de petits gémissement de plaisir. Elles roulaient sur le drap, observant le contraste entre leurs peaux. Haletante, Eléonore rejeta sa tête en arrière, s'arquant contre le corps de son aimée, l'appelant dans un mantra auquel son amie répondait par des baisers sur son cou, ses seins dressé et son ventre. Le sensation en elle était ardente, leur peau semblait de trop et le plaisir qui montait en elle semblait de pas avoir de limites. Gémissant, elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais le son s'étouffa dans un cri de plaisir. Adèle était douée, mais c'était parce que c'était Eléonore, elle savait comment la faire frissonner et apprenait à présent à la faire hurler de plaisir. Doucement, traçant un sillon humide le long du ventre tendu de la jeune femme, elle descendit vers cet endroit intime.

Pour Eléonore, la pièce changea doucement de ton, de couleur, de chaleur et l'univers lui apparut différemment alors qu'elle se sentait perdre pieds sous la langue chaude d'Adèle.

« Adèle... »

 

Le lendemain matin, Adèle se réveilla seul dans le lit et fut prise d'un instant de panique. Elle se redressât pour apercevoir celle qu'elle aimait, nue, en face de son armoire entrain de choisir sa tenue du jour. Elle l'observa silencieusement quelques minutes avant de déclarer:

« Met ta jupe rouge, celle de notre premier baiser... »

L'autre jeune fille se retournât et lui sourit avant d'accepter. Elle sortie la jupe et se prépara à enfiler sa culotte, lorsque soudain, elle s'arrêta... Et passât directement à la jupe.

« Qu'es-ce que tu fais? Demandât Adèle.

- Ce sera notre secret, j'en ai envie... » Elle s'approcha du lit et s'agenouilla sur le lit pour embrasser l'autre adolescente puis lui prit doucement la main et la posa sur son intimité, à travers la jupe.

«  Personne ne le saura sauf toi... Et... J'ai envie que tu me touches au lycée...

Adèle leva les yeux vers Eléonore avec un air surpris.

- Quand on te voit la première fois, on imagine tout sauf ça.

- C'est faux...La première fois que tu m'as vue, ce jour de pluie, tu m'a déshabillée du regard... Tu y a pensé.

- C'est vrai. »

 

Sur le chemin pour aller au lycée, Eléonore tournoyait sur elle même, faisant voleter sa jupe courte jusqu'au point ou l'on pouvait presque s'apercevoir qu'elle ne portait rien pour s'arrêter et sourire avec un petit air lubrique à Adèle qui riait. Oui, c'était leur petit secret.

Galopant sur le trottoir en tournoyant comme une bienheureuse, Eléonore voyait le ciel bleu au dessus d'elle et les yeux noirs d'Adèle lorsqu'elle fermait les siens. Le vent contre sa peau avait soudain un autre parfum, la vie lui semblait changer par le seul fait de se sentir enfin complète, aimée sans limite. Elle aimait le secret qu'elle partageait avec Adèle, son homosexualité, le fait qu'elle ne portait pas de culotte aujourd'hui et le monde semblait s'agenouiller à ses pieds.

Elle souriait aux anges et sa dernière pensée fut pour la femme de sa vie avant que la terre ne se retourne. Une douleur immense lui perfora le cœur, le corps, l'esprit. Elle n'entendit pas le cri d'Adèle et n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Lorsqu'elle heurta le sol, elle était morte et sa jupe rouge étalée autour d'elle emporta son secret dans sa tombe.

Vintage_Pin_up_by_viamarie

 

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